Le géant européen de la vente de voitures d’occasion a publié ses résultats au titre de l’année fiscale décalée, achevée le 30 septembre 2025. Aramis Group a augmenté ses volumes de transactions, son chiffre d’affaires, mais surtout son niveau de profitabilité.
En 2025, la marge brute d’Aramis Group s’est établie à 281 millions d’euros, en progression de 9,6 %. ©Aramisauto
Conformément à son plan stratégique pluriannuel présenté il y a un an jour pour jour, Aramis Group a terminé en nette progression son exercice fiscal décalé. Au 30 septembre 2025, le géant européen de la revente de voitures d’occasion a rapporté une augmentation de 6,1 % de ses transactions, à 119 109 unités.
Dans le détail, sur un marché automobile mis à mal, Aramis Group a écoulé 91 219 voitures d’occasion (+4,2 % par rapport à l’année précédente). À cela s’est ajouté un total de 27 890 voitures pré-immatriculées, en croissance annuelle de 13 %.
Sous l’influence de l’inflation dans les catalogues des constructeurs, les activités commerciales ont généré, entre octobre 2024 et septembre 2025, un chiffre d’affaires de 554 millions d’euros pour les “0 km” (+20,7 %) et de 1,556 milliard d’euros pour les voitures d’occasion. Le canal des reventes aux particuliers a donc cumulé 2,110 milliards d’euros, en gain de 7,1 %.
En ajoutant le canal du BtoB, qui a reculé de 3,6 % (à 145,1 millions d’euros), et toujours plus de prestations de service (+6,8 %, à 123,7 millions d’euros), le groupe international a annoncé un chiffre d’affaires consolidé de 2,379 milliards d’euros (+6,3 %).
+3,2 % de marge unitaire
La France et la Belgique ont été les moteurs de cette envolée. Dans l’Hexagone, l’enseigne Aramisauto a fait un bond de 11 %, à 1,038 milliard d’euros de chiffre d’affaires. De l’autre côté de la frontière, Cardoen a engrangé 11,4 % de plus que l’année précédente, à 322,8 millions d’euros. CarSupermarket, la branche britannique du groupe coté à Paris, a réalisé une solide performance avec une progression de 8,1 %, à 490,9 millions d’euros.
Avec 311,9 millions d’euros, l’Espagne n’a pas fait beaucoup mieux qu’en 2023-2024 (+0,4 %). Surtout, le groupe dont Stellantis est l’actionnaire majoritaire ne s’en sort pas en Autriche. Onlinecars a vu le chiffre d’affaires fondre de 14,9 %, à 187,4 millions d’euros.
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L’entreprise codirigée par Nicolas Chartier et Guillaume Paoli a continué sur sa trajectoire dans le registre de la marge brute dégagée par voiture. Chacun a rapporté 2 359 euros contre 2 285 euros en 2024 (+3,2 %). En conséquence, cet exercice a été des plus profitables pour Aramis Group.
Vers un score de 115 000 unités en 2026
En 2025, la marge brute s’est établie à 281 millions d’euros, en progression de +9,6 % par rapport à l’exercice 2024. Quant à l’Ebitda ajusté, il s’élève à 67,8 millions d’euros, contre 50,5 millions d’euros au titre de l’année précédente (+34,3 %).
Le résultat opérationnel a plus que doublé, passant de 12,2 à 28,9 millions d’euros (+137 %). Ce qui n’est rien en comparaison du résultat net. D’une année à l’autre, Aramis Group l’a fait grimper de 5 à 19,9 millions d’euros.
À la lumière de ces résultats, Aramis Group confirme ses ambitions à long terme, notamment une nette croissance des volumes chaque année et un Ebitda ajusté à environ 5 % du CA. Pour l’exercice fiscal qui commence, les multiples enseignes doivent cumuler 115 000 ventes à particulier et un Ebitda ajusté de 55 millions d’euros au moins.
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Automobile Magazine-France





































































































