Renault confirme avoir été approché par le ministère des Armées pour participer à des projets de défense, notamment autour de la production de drones. Dans une note interne adressée à ses salariés, le constructeur détaille les opportunités mais aussi les risques d’une telle collaboration, tout en affirmant ne pas vouloir devenir un acteur majeur du secteur militaire.Renault confirme avoir été sollicité par le ministère des Armées pour participer à des projets de défense, notamment autour de la production de drones. ©AdobeStock-BelishRenault a confirmé avoir été approché par le ministère français des Armées afin de mettre son savoir-faire industriel au service de projets de défense. Le constructeur a adressé à ses salariés une note interne, consultée mercredi par l’AFP, destinée à répondre à leurs questions sur ce dossier encore en discussion.
Le document, révélé par Le Parisien, précise qu’il ne s’agit pas d’une annonce mais d’”apporter des clés de lecture claires” aux employés, alors que les discussions avec le ministère sont toujours en cours. Renault rappelle avoir été “invité à contribuer à la réflexion autour de différents projets pilotés par la Direction générale de l’armement (DGA)”, au même titre que d’autres industriels français.
En juin dernier, le ministre de la Défense d’alors, Sébastien Lecornu, avait évoqué un partenariat inédit visant à associer un grand constructeur automobile français et une PME de défense pour mettre en place, en Ukraine, des lignes de production de drones. Il s’agissait de Renault, qui avait reconnu avoir été contacté, tout en soulignant attendre des précisions sur le projet.
Étudier les risques et les avantages
Dans sa communication interne, le groupe explique à ses équipes qu’il évalue encore les avantages et les risques d’une telle participation. Côté bénéfices, Renault met en avant “un complément d’activité pour ses sites français” et “une opportunité économique rentable”. Mais plusieurs points de vigilance sont également identifiés, notamment la sécurité des sites face à d’éventuelles menaces, ainsi que la cybersécurité.
Le constructeur insiste sur le fait qu’il “ne vise pas à devenir un acteur majeur de la défense” et qu’il ne s’engagerait que si l’opération avait un impact positif sur l’activité en France sans remettre en cause ses investissements dans son cœur de métier, l’automobile. La direction promet en outre une communication transparente auprès de ses salariés pour expliquer les enjeux et les précautions envisagées.
Début 2024, le ministère des Armées avait déjà exprimé son souhait d’impliquer certaines chaînes industrielles civiles, notamment l’automobile et la chimie, afin d’accroître rapidement la production d’équipements militaires. L’un des projets portait sur la fabrication de drones à grande échelle, pouvant atteindre plusieurs milliers en quelques mois, avait alors détaillé le directeur général de l’armement, Emmanuel Chiva.
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FRANCE
Renault sollicité par le ministère des Armées pour un projet de défense
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