Alors que la deuxième saison du leasing social débutera le 30 septembre 2025, le gouvernement a tenu à clarifier les contours du dispositif en rappelant notamment les critères d’éligibilité. Il a aussi pointé les avancées pour protéger les consommateurs de pratiques commerciales abusives. La Peugeot e-208 est le modèle qui a été le plus commandé lors de la précédente édition du Leasing Social ©Adobe Stock / VanderWolf ImagesLa nouvelle édition du leasing social est dans les starting blocks. À une semaine du lancement qui aura lieu le 30 septembre 2025, le ministère de la Transition écologique a souhaité réaffirmer les subtilités de cette deuxième édition.
Pour rappel, l’État prévoit de financer 50 000 dossiers via les certificats d’économie d’énergie (CEE) pour un montant total de 370 millions d’euros, ce qui correspond à une aide de 7 000 euros maximum par véhicule.
“Il n’y a pas de cumul possible, les bénéficiaires ne peuvent recevoir qu’une aide au titre de ce dispositif. Ce n’est pas cumulable avec l’aide de l’année dernière et ce n’est pas cumulable pour un même véhicule avec le bonus écologique ou le coup de pouce pour les voitures électriques”, précise le ministère.
Un dispositif recentré sur les trois premiers déciles
Par rapport à l’édition 2024, l’État recentre le dispositif sur les trois premiers déciles de population. Ce réajustement a pour objectif de “rassurer les concessionnaires sur la solvabilité des ménages”. Le ministère explique par ailleurs avoir élaboré une meilleure protection des consommateurs en insérant, dans les conventions, des dispositions visant à “mieux protéger les consommateurs de pratiques commerciales abusives”.
Ces dernières visent à clarifier l’interdiction de demander des chèques de caution et des avances et de bien clarifier ce qui est optionnel dans les frais et les options qui sont proposées par les constructeurs et par les concessionnaires.
Autre nouveauté, le périmètre géographique s’agrandit à l’ensemble du territoire français et n’exclut plus les territoires d’outre-mer. D’autre part, l’État s’engage à renforcer les contrôles à chaque étape du leasing social pour lutter contre la fraude.
Précisions sur les critères d’éligibilité
Parmi les 50 000 dossiers prévus par l’État, 5 000 dossiers sont réservés aux habitants des métropoles touchées par l’ancien dispositif des zones à faibles émissions (ZFE-m).
Afin d’être éligible, plusieurs conditions doivent être respectées. Dans un premier temps, les ménages doivent être actifs et domiciliés en France. Ils doivent avoir un revenu fiscal de référence par part inférieur ou égal à 16 300 euros. Pour justifier cela, le bénéficiaire doit fournir ses avis d’imposition.
En parallèle, il doit aussi utiliser son véhicule pour se rendre au travail, à plus de 15 km de son domicile, ou effectuer plus de 8 000 km par an dans le cadre de son activité professionnelle avec sa voiture personnelle.
Une trentaine de modèles prévus
Dans le cadre de cette deuxième édition, 30 modèles sont éligibles, le double de l’édition précédente, en 2024. Tous sont des modèles écoscorés de moins de 2,4 tonnes et dont le prix à l’achat est inférieur à 47 000 euros. Les constructeurs doivent proposer une location de trois ans minimum avec un loyer mensuel qui doit être au maximum de 200 euros TTC et couvrir au moins 12 000 km annuels.
Une première édition qui a touché sa cible
L’État a souhaité rappeler le succès de la première édition du leasing social. En effet, en un mois et demi, 50 000 véhicules ont été commandés, ce qui a permis, selon le gouvernement, d’économiser 240 000 tonnes de CO2. De plus, la précédente édition du leasing social a touché sa cible en bénéficiant principalement à un public “plus modeste, plus jeune, et plus rural”.
Le ministère de la Transition écologique rappelle ainsi que le dispositif a été ouvert aux 5 premiers déciles de la population. Parmi eux, 40 % des bénéficiaires du leasing social en 2024 faisaient partie des déciles 1 à 3 et les 60 % restants étaient dans les déciles 4 et 5.
D’autre part, l’âge moyen des bénéficiaires était de 40 ans, soit neuf ans de moins que la moyenne des acquéreurs de véhicules électriques. Sur le territoire, 45 % des bénéficiaires habitent en milieu rural, contre 55 % en milieu urbain. Notons que la médiane du montant des loyers se situait à 130 euros hors option. De fait, 40 % des loyers étaient compris, entre 140 euros et 150 euros.
Coté constructeur, le dispositif a en particulier profité à Stellantis, qui proposait huit modèles éligibles sur les 14 disponibles. 70 % des dossiers sont ainsi tombés dans son escarcelle, notamment chez Peugeot et sa citadine électrique e-208.
L’ex-ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, s’était réjoui le 19 janvier 2024, précisant qu’environ 90 000 personnes avaient déposé une demande sur la plateforme de pré-réservation.
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FRANCE
Leasing social : l’État souhaite éviter les couacs
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